Étant donné que les courriers envoyés à la fédé.... même en "passant par la voie hiérarchique" (comme dans l'armée, là, on peut dire qu'il y a beaucoup de similitudes dans le fonctionnement...) restent sans réponses (pas même un accusé de réception : code moral, rubrique politesse, quand tu nous tiens...), j'écris sur le portail de l'esprit du judo car :
jusqu'ici le judo compétition n'est pas un sport pro - à de très rares exceptions- , alors, pourquoi tant de mépris pour les étudiants qui, ( la passion aidant) à force de travail, de volonté.... arrivent à se hisser en 1ère division ? Placer le championnat de France le 9 janvier, c'est délibérément nier le fait que les étudiants ont des partiels à cette période et ont donc d'autres priorités que le judo que n'assurera certainement pas trop leur avenir, ; c'est d'autre part obliger ces athlètes à faire une croix sur les fêtes en famille de fin d'année ( Messieurs, il y a une vie aussi en dehors du judo pour ceux qui n'en vivent pas !) à cause des éventuels régimes et de la préparation à faire souvent tout seul parce que de nombreux clubs sont fermés ou.... les profs ne sont pas là, donc il n'y a personne pour s'entrainer.
L'hiver, pour celui qui a un travail physique est une période difficile pour les régimes, il y a encore quelques années, le championnat de France avait lieu en mai ou juin : comment justifier un tel changement ?
-Il y a des sélections pour le tournoi de Paris ?
A part le champion et les classés qui ne font pas le championnat, si on n'est pas dans les "petits papiers" de la fédé , on sait que c'est joué en général avant.
Toujours est-il que la date de ce championnat est inepte : à la limite avant les fêtes au mois de décembre, cela se justifierait mais pas début janvier. Enfin, la délocalisation intelligente, on est "pour", mais là, en plein hiver, aller à Montbéliard (sympa l'été), région sous la neige presque tous les hivers, sans aéroport (dommage pour ceux qui ne viennent pas de Paris ou des gros axes : galère en heures de transport, demande de congé pour partir la veille pour ceux qui bossent....): haute clairvoyance
de nos hautes instances qui auront tout leur temps de s'installer calmement et confortablement bien avant...etc...
Allons, Messieurs, un peu d'égard pour tous ces athlètes qui vous font vivre, pour les accompagnateurs (profs ou responsables de clubs) qui ont l'impression "qu'on" oublie de se mettre à leur place... de belles salles il y en a beaucoup en France, dans des lieux plus simples et rapides d'accès.
P.S. en ce qui concerne les judokas étudiants, je me rappelle la réponse faite à une athlète, vice championne de France cadette, en avance scolairement qui ne pouvait pas faire le stage de préparation au tournoi de France -pour cause de BAC SVT à passer- mais pouvait effectuer le tournoi le week end - par l'un de nos responsables : "si tu ne fais pas le stage, pas de tournoi, tu n'as qu'à le repasser l'an prochain, on s'en fout du BAC....."