Des BLEUS, dans les yeux des BLEUES !

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citation :
"Les Bleues en stage en CHINE, ça a chicoré !!! / Judo actualité 25 MARS 2009

DES BLEUES ET DES NOISES

En stage en CHINE depuis vendredi et jusqu'à après demain, l'Equipe de FRANCE féminine doit composer avec les coups de poing ou de tête des athlètes locales.



"Les chinoises songent davantage à incruster la tête des françaises dans le tapis qu'à les faire tomber", s'agace Jean-Pierre GIBERT, le responsable du secteur féminin.

Après 2 semaines d e satage en COREE DU SUD, les Bleues ont débarqué vendredi dans la région de Tianjin, à quelque 150km de Pékin. Après avoir pris leurs quartiers et leurs premiers repères, elles se sont offer leur entraînement initial le samedi matin. Avec 8 randoris debout (dont près de la moitié de 8 minutes au lieu de 5 d'ordinaire).



"Ce fut horrible !, résume Stéphanie POSSAMAÏ. En face de nous, on avait des filles plus qu'agressives. On a pris des coups de boule, des coups de poing et celles qui ne combattaient pas applaudissaient leurs copines qui nous faisaient chuter. Ignoble ! Elles voulaient nous faire mal et nous intimider".
"Ca a chicoré, confirme GIBERT. Il y a eu intensité et baston. Et mauvais esprit. Les locales n'ont pas hésité à projeter les filles contre les murs. Et ça a été pire l'après-midi (à l'occasion d'une heure et demie consacrée au sol). Certaines, comme Marine RICHARD, en sont même venues aux mains".
A tel point que, dans la foulée, le coach français a tenu à s'entretenir avec Wu WEIFENG, le boss du cru. "Je lui ai clairement dit ma façon de penser, explique GIBERT. Je lui ai dit que la dureté ne me dérangeait pas, bien au contraire, mais qu'i fallait respecter les règles. On fait du Judo, pas de la bagarre de rue".
Pas vraiment convaincu, semble-t-il, par les propos du tricolore, Wu WEIFENG a expliqué à celui-ci que ses protégées (réputées pour leur méchanceté sur le tapis) se devaient d'être ainsi pour être les meilleures, s'en sortir et envoyer un peu d'argent à leur famille. En ajoutant tout de même qu'il veillerait à adoucir le comportement des siennes.
En 2007 déjà, le stage des Bleues avit été tumultueux. S'agaçant d'être filmées sous toutes les coutures par le staff chinois, les filles de l'Equipe de FRANCE avaient fait bloc et refusé de combattre.

Cette semaine, après un dimanche de repos, le lundi s'est limité, rayon débordements, à 2 ou 3 anicroches. "Pas de brutalités excessives, pas de carnage" apprécie GIBERT.
Une scène très étonnante, en revanche: après l'entraînement du matin, les responsables étant sortis, TONG Wen, Championne Olympique des lourdes, a fait aligner toutes ses compatriotes au garde à vous avant de distribuer à chacune d'entre elles une gifle magistrale. "Je n'en connais pas la raison, mais je pense que cette sanction était destinée à signifier aux filles qu'il fallait davantage d'engagement, sourit GIBERT. Pas de coups, puisque c'était désormais mal vu, mais pas de failles non plus".

Place aux test-matches, hier. Sans ses principales stars, l'équipe chinoise s'est imposée sur le fil (7 à 6) face aux Bleues.
"Elles pensaient nous éclater, elles se sont trompées, savoure GIBERT. Malgré un arbitrage maison et la fatigue de nos troupes, nous avons fait jeu égal".
Aujourd'hui et demain, 2 journées pleines sont au menu.
"Nos hôtes auront à coeur de graver des souvenirs impérissables dans nos têtes avant que nous nous envolions vendredi pour Paris, conclut GIBERT"

Extraits article paru dans L'EQUIPE, OLLIVIER BIENFAIT



Ben voilà, on y est !

La FFJDA, sait bien géré ses stages et ses protégés !!!

l'expérience de 2007 n'a pas suffit !

On en remet une couche !

Quand on sait que il y a quelques jours, les dirigeants de la fd "critiquaient" les stages au japon ...



"LES BLEUS S'ENVOLENT DEMAIN POUR LA PREMIERE FOIS VERS L'AZERBAÏDJAN. LES PREPARATIONS EN EX URSS SONT DESORMAIS PREFEREES A CELLES AU JAPON



"Ils voulaient nous faire mal !"
Serge FEIST n'a pas oublié le premier stage tricolore au JAPON en 1966.
"Nous n'étions pas prêts pour affronter les maîtres du Judo. Il fallait être très vigilants sur les étranglements. Même si vous abandonniez, certains continuaient de vous étrangler, histoire de vous faire tomber dans les pommes. On en venait quelquefois aux mains", raconte le Champion d'Europe 1969 des -63kg, qui fut entraîneur national de 1974 à 1996.
Au gré des échanges avec les Nippons, le dialogue et le respect ont fini par s'instaurer.
Mais, depuis le début des années 1990, Tokyo n'est plus incontournable. A l'approche d'un événement, c'est l'ex Union Soviétique qui a désormais la cote. HONGRIE et REPUBLIQUE TCHEQUE d'abord en 1991. Puis RUSSIE, BIELORUSSIE et GEORGIE. "Des pays où on aime la baston" relève Guy DELVINGT, le boss des juniors français.

"En 2007, nous sommes partis pour la première fois à Tbilissi, se souvient Patrick ROSSO, le responsable du secteur hommes. Dans le car qui nous conduisait à l'entraînement inaugural, les gars se marraient. Quelques minutes plus tard, à peine entrés dans la salle, les georgiens se sont jetés sur eux. Ils voulaient tous en découdre. Le lendemain, on entendait plus une mouche voler dans le bus. Nous ne sommes jamais allés en AZERBAÏDJAN (3ème nation masculine à Pékin), mais je suis certain que, dès lundi, ce sera la même ambiance, 15 jours durant".
"Aujourd'hui, je suis prévenu, enchaîne Matthieu DAFREVILLE, 5ème aux Jeux (-90kg), Mais en 2007, c'était l'inconnu et, je l'avoue, l'angoisse et la peur. Des ruines avant d'arriver au dojo, des odeurs de chaussures pourries, des visages locaux fermés ... je n'avais pas été à la fête, j'avais subi".

Si beaucoup évoquent la culture sportive des caucasiens ou autres balaises d'Asie Centrale (venus pour la plupart au Judo après s'être illustrés dans diverses formes de lutte), ROSSO insiste sur le fait qu'is ont "le conflit dans le sang. Ils sont super heureux de se battre. Ils te rentrent dedans et t'embrassent à la fin de la confrontation § Généreux de A à Z". A tel point que les séances durent 2 fois moins longtemps avec eux qu'avec les japonais. "Mais chaque face à face est une compétition" note Matthieu BATAILLE, médaillé mondial toutes catégories.

Une différence qui interpelle. Jérôme DREYFUS, la doublure de David DOUILLET entre 1997 et 2001, pense qu'on ne progresse dans le domaine technico-tactique qu'en affrontant meilleur que soi. "Au JAPON, le Judo est ouvert et ils acceptent volontiers de tomber à l'entraînement, éclaire l'ancien lourd. En GEORGIE, c'est tellement brutal que tu deviens animal. Tu es dans la survie. On peut sedemander s'il est pertinent de continuer à renconter 2 fois par an les japonais qui n'offrent pas un niveau de résistance et d'adversité maximales".
Pour ROSSO, les stages (150 jours y ont été consacrés en 2008) servent à se nourrir de tous les styles. Du beau geste nippon à l'arrachage azerbaïdjanais. Quitte à programmer un voyage au JAPON en amont, quand l'intensité de la préparation est moindre, et de s'envoler pour Bakou à l'approche de l'objectif. Tbilissi, en l'occurence, où se dérouleront, du 24 au 26 avril, les Championnats d'Europe.



L'EQUIPE du 21 Mars 2009 / OLLIVIER BIENFAIT





Et aprés, on s'étonne que des gamines de 15 ans en viennent à se mordre et à se boxer pour une place de 3, lors d'une sélection inter régions ????????????
http://judoka.forumactif.org/news-f8/du-mordant-et-du-tranchant-t71.htm#249

Mais on a que ce que l'on sème Mme ffjda !

En préférant, et en optant pour une politique, des stages et des principes basés sur la "bagarre", plutot que sur des principes "judo" ... ne vous étonez pas alors d'avoir enfanté une bande de "pitbulls" !!!!

Lire ces lignes doit encourager les parents à inciter leurs enfants à intégrer le "haut niveau français" et la recherche de valeurs fondamentales !

des centaines de milliers d'euros consacrés à ces stages, des centaines de milliers de kms pour refaire les mêmes conneries qu'en 2007, c'est vraiment, utiliser son intelligence à ses dépends !

J'imagine la gueule des parents qui lisent cet article !

Et la prochaine étape, pour aguérir notre élite, et notre vitrine ... c'est quoi ?
Un stage en tchétchénie ?
Un stage à Bagdad ?
Affronter des crocodiles en australie ?
Terrasser à main nue des éléphants et des lions en pleine savane ?
Aller mordre des requins ?

P***, mais laisser donc aux profs français le temps, et un peu de confiance pour apprendre à nos minots, un minimum de judo, avant de leur donner le gout des torgnoles et du "sang" !

Il y a encore peu, les étrangers venaient chez nous pour s'inspirer de notre "judo", de nos méthodes ...
Aujourd'hui, nous ne sommes plus référence, mais en plus nous livrons en pature notre élite à des "primates" vétus d'un kimono !

Non content de les subir en championnat officiel, on leur donne une crédibilité, en allant chez eux, et en plus en se faisant laminés et humiliés !

C'est scandaleux et pathétique !"



NO COMMENT