J’ai pratiqué différents arts martiaux depuis l’âge de 22 ans.
A peu près, 11 ans d’aïkido et 9 ans de karaté shotokan pratiqués en même temps.
J’en ai 42 aujourd’hui.
Après quelques années d’arrêt de toute pratique sportive ( construction de maison , enfants en bas âge) je pratique irrégulièrement le full contact.
Le club de full est en face du dojo où s’entraînent mes enfants.
J’ai pensé, en ayant touché à plusieurs arts martiaux, que le « meilleur » était le judo et ceci pour de multiples raisons :
Ø Bon état d’esprit chez les enfants, ado ( je ne sais pas si cela dure à plus haut niveau )
Ø Arbitrage très souvent juste
Ø Découverte du monde dans les déplacements pour les tournois
Ø Solidarité entre judoka de l’équipe club, département lors des tournois par équipe
Ø Bonne ambiance
Ø Apprentissage de la vie en communauté, de l’autonomie (lors des stages)
Ø Et réelle efficacité en tant qu’art martial (question de distance)
En ce qui concerne les souvenirs, je dois dire que je suis verni.
Des très bons souvenirs, en tant que papa de mes deux fistons judoka, j’en ai eu plein et très peu de mauvais.
Donc voilà quelques de mes très bons souvenirs de papa de judokas :
Ø Cette année, mon aîné, minime 2, n’avait perdu qu’une fois, en début de saison.
Le tournoi de Laval était programmé et mon fils me dit ,avant de partir, que grâce à ce tournoi, il saura où il en est au niveau national.
Moi, je n’ai aucune référence donc j’aurai tendance à le croire.
Il part la veille donc avec son professeur et ses 4 autres copains du club.
Le lendemain, la journée passe, je téléphone une première fois sur le portable de son prof, il décroche et me dit que mon fils est en train de faire sa demie finale et qu’il me rappellera.
Là, toute la famille est heureuse, étonnée quand même, et inquiète de la suite des évènements.
Quelques minutes après, la sonnerie du téléphone retentit et le prof m’annonce qu’il vient de gagner la demie finale
La finale est programmée dans la soirée et l’attente commence.
Et en fin de soirée, quand le prof nous apprend que notre enfant monte sur la plus haute marche du podium car il a remporté sa finale, toute la famille a dansé dans le couloir de notre maison.
Même s’il faut relativiser, ce n’est pas une finale olympique mais pour nous ce jour là, c’était tout comme.
Ø Le deuxième meilleur souvenir, c’est l’année dernière le titre régional que mon deuxième fils décroche un mois après le titre régional de son grand frère après une discussion entre les arbitre pour savoir si la technique était valide.
Ø Troisième très bon souvenir
Compétition à Villerupt ou les « pieds nickelés en compétition » :
Le club emmène la veille à Villerupt les gamins et leur paye une nuit d’hôtel pour qu’ils soient reposés pour la compétition. (pesée 8 h)
Villlerupt se situe à plusieurs heures de route de notre club
2 chambres de 3 pers sont prises.
2 enfants partent dans une chambre avec le prof et les 3 autres sans adulte dans une autre chambre.
A 9 heures, les enfants vont dans leur chambre respective et là, le groupe laissé en autonomie va cumuler les embrouilles.
Les trois enfants allument la télé, profitent de la liberté qui leur est donné et évidemment la regardent jusqu’à 24 heures.
Suit une discussion acharnée pour déterminer qui va dormir dans le lit à étage.
1 heure du matin l’un des trois se décide à s’y installer.
3 heures du matin , deux des trois des judokas se lèvent pour aller aux toilettes.
Le troisième est chargé de tenir la porte afin qu’elle ne se referme pas.
Le passe est au main du prof qui dort dans la chambre d’à côté.
Les deux enfants vont aux toilettes.
Le troisième, pas réveillé dans le couloir, chargé de surveillé à ce que la porte ne se referme pas, laisse la porte se refermer.
Les trois jeunes ne veulent pas réveiller leur prof et errent dans le couloir, en caleçon.
A 4 heures du matin, le concierge passe par hasard dans le couloir et trouve devant leur porte de leur chambre trois jeunes hommes en caleçon.
Il leur ouvre.
Retélé pendant une petite demie heure.
Réveil 7 heures, petit déjeuner et tournoi
Résultat quelques heures de sommeil et un souvenir qu’ils garderont en mémoire au delà de la perf du tournoi.
Voilà quelques bons souvenirs de nos « pieds nickelés judokas » qui grandissent peut-être trop vite.
Mais j’espère que mon meilleur souvenir en tant que papa de mes 2 jeunes judokas est à venir.
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