bilan des jeux

JO: bilan correct mais décevant pour le judo français

Avec quatre médailles, deux d'argent et deux de bronze, le judo français a fait mieux qu'à Athènes, une médaille, mais moins bien qu'à Barcelone, sept médailles, Atlanta et Sydney, six médailles.

Il lui manquera surtout la médaille d'or obtenue par Cécile Nowak et Cathy Fleury en 1992, imitées par Marie-Claire Restoux, David Douillet et Djamel Bouras en 1996, Séverine Vandenhende et une nouvelle fois David Douillet en 200O.

Les quatre médaillés de Pékin sont Lucie Décosse et Benjamin Darbelet, argent en -63 kg et -66 kg, Stéphanie Possamaï et Teddy Riner, bronze en -78 kg et +100 kg.

"J'avais dit quatre médailles donc on est dans l'objectif. Quatre médailles, c'est correct par rapport à l'attente, correct par rapport aux espoirs", a déclaré Brigitte Deydier, directrice technique nationale, vendredi, au dernier jour de compétition.

"Il y a quand même un peu de déception surtout pour certains athlètes qui auraient pu réussir mieux", a-t-elle ajouté.

"Il a manqué un champion olympique, c'est sûr. On aime bien les champions olympiques."

Au rang des satisfactions, Brigitte Deydier a cité "le comportement et l'engagement des athlètes pendant la préparation et pendant les Jeux".

"Ils sont allés jusqu'au bout", a-t-elle précisé. "Après, ça se joue à pas grand chose, Darbelet premier ou deuxième, Barbara Harel (ndlr: -57 kg) troisième ou cinquième."

"DEUX OPTIONS"

Au chapitre excuses, elle a avancé "le statut de favorites" des judokates auxquelles certains enthousiastes prédisaient un grand chelem.

"Ce statut a été un handicap dans les deux sens, pour les filles qui ont dû le porter et aussi pour les adversaires qui ont parfois fait le match de la journée contre une championne en titre puis se sont démobilisées", a-t-elle précisé.

Reste le passif de la campagne et après avoir souligné qu'il serait inscrit au programme "deux débriefings, un à chaud et un à froid, à Paris", la directrice technique nationale a ouvert quelques pistes.

"Techniquement et physiquement, nos athlètes sont bons, c'est déjà pas mal, ils sont prêts. Tactiquement et techniquement, il y a beaucoup d'améliorations à avoir", a-t-elle dit.

"On peut avoir deux options, la spontanéité et la fraîcheur ou au contraire le travail, la routine, l'habitude."

Teddy Riner, grand espoir déçu du judo français à Pékin, avait par avance exprimé sa préférence sur ce point.

Le champion du monde et d'Europe des plus de 100 kg qui visait la médaille d'or mais n'a obtenu que le bronze a en partie expliqué la défaite en quart de finale qui l'a envoyé en repêchage par le fait qu'il avait "voulu bien faire et être précis", selon les canons très rigoureux du judo français actuel.

"Si je fais une prochaine olympiade, il n'y aura pas de précision, il faut tout lâcher", a-t-il ajouté.

Au-delà d'une évolution, Brigitte Deydier a exclu une révolution de palais.

"On a lancé beaucoup de choses. Il faut accentuer ce qui a été fait. Il faut aller plus fort, plus vite dans tous les secteurs de la performance. Il faut être bon partout."

Jean-Paul Couret

Aucune médaille d'or ... Voici ce que l'on retiendra de la mission olympique des judokas français a Pékin.

Des déceptions avec l'échec de ceux que l'on attendait comme Frédérique Jossinet, Gévrise Emane, Frédéric Demontfaucon tous éliminé avant les huitièmes de finales.

Des regrets avec ceux que l'on voyait en or et qui nous pas fini sur la plus haute marche du podium comme Lucie Décosse (médaille d'argent) et Teddy Riner (médaille de bronze). On peut cependant dire que tout est relatif la médaille peut importe son métal est un belle récompense, sachant que dans 4 ans la maturité leurs permettra surement de monter sur la plus haute marche.

Des satisfaction avec ceux que l'on attendait pas forcement et qui réalise un parcours exemplaire en comparaison de leurs camarades plus médiatisés. C'est le cas de Stephanie Possamaï (médaille de bronze), de Benjamin Darbelet (médaille d'argent) ou de Dimitri Dragin.

Si l'aventure olympique se termine pour Harel, Possamaï, Demontfaucon pour qui l'age ne joue plus en leurs faveurs, gageons que les Dragin, Riner, Decosse et Darbelet seront plus présent que jamais pour les prochaines olympiades.

Anne-Sophie Mondière (+ 78 kg) et Teddy Riner (+100 kg) devaient disputer les finales de repêchage dans leurs catégories, vendredi 15 août, mais quels que soient leurs résultats, le judo français quittera Pékin sur un bilan décevant, sans la moindre médaille d'or.

Teddy Riner, 19 ans, a été éliminé de la course au titre en quart de finale par l'Ouzbek Abdullo Tangriev, qui a neutralisé le Français au point de le faire pénaliser pour non-combativité pendant la prolongation. De son côté, Anne-Sophie Mondière n'a pu battre la Japonaise Maki Tsukada lors de son deuxième combat.

Ce double faux pas clôt une semaine décevante pour les judokas français. L'objectif fixé par la Fédération française de judo était de rapporter quatre médailles, dont un titre olympique. Les femmes, dont le parcours avait été solide ces deux dernières années, n'ont pas tenu leurs promesses. Frédérique Jossinet (- 48 kg), Audrey La Rizza (- 52 kg) et Gévrise Emane (- 70 kg) ont été sorties du tournoi au premier tour. L'honneur a été sauvé par Lucie Décosse (- 63 kg), médaille d'argent, et Stéphanie Possamaï (- 78 kg), avec une médaille de bronze.

Chez les hommes, seul Benjamin Darbelet est revenu en forme au bon moment pour rapporter une médaille d'argent. Le judo français connaît ainsi une deuxième olympiade consécutive sans titre. Un mauvais point pour la nouvelle équipe dirigeante technique, qui voulait faire oublier l'échec des Jeux d'Athènes : une médaille d'argent.

Bertrand d'Armagnac

JO-Judo: Riner a posé "les couilles sur le tapis"

Interrogé après sa victoire contre le Géorgien Lasha Gujejiani, synonyme de médaille de bronze en +100 kg, le Français Teddy Riner s'est montré satisfait de son combat: "Je suis très content, ça a été dur, ça a été une grosse journée. J'ai une petite déception quand je pers le combat, car je n'aime pas perdre sur une pénalité, c'est énervant. Mais je me suis remis dedans et au bout il y a une médaille. J'ai 19 ans, je suis junior, je n'ai aucun regret." Sans retenue, le champion du monde a même avoué qu'avant de monter sur le tapis, ils s'était dit: "Pose tes couilles sur le tapis."


JDD.FR

Déclarations :

Teddy Riner (interrogé sur France 3) : "C’est avant tout la médaille pour tout un staff. Je suis content. Je me sens très fatigué. J’ai retrouvé l’instinct animal (pour remporter la médaille de bronze, ndlr). Ca fait du bien de perdre... Maintenant, je suis le challengeur ! Après les Championnats d’Europe et les Championnats du monde, ça faisait beaucoup. Je dis aux Guadeloupéens, j’arrive ! Alors je veux un bel accueil à l’aéroport !"

Jean-Luc Rougé (président de la FFJ) : "Je suis plus déçu par la médaille d’argent de Lucie Decosse (argent en -63kg) que par Teddy Riner. Aujourd’hui, quand on a un garçon de 19 ans qui a tout gagné en l’espace d’un an, qui a une pression énorme... On peut anticiper sur ce qui s’est passé. Ce sont les médias qui l’ont vu en or. Ca aurait peut-être été trop gros pour lui. Ici, je dirais que deux tiers des judokas ont eu du mal avec la pression. Et puis on a eu des surprises comme Benjamin Darbelet (argent -66kg). Le tout dans une compétition très relevée où l’on a vu une grosse poussée de l’Asie centrale avec des gens qui pratiquent un autre judo et un arbitrage qui n’était pas toujours adapté. D’ailleurs, Teddy perd contre un gars (l’Ouzbek Abdullo Tangriev) qui n’a pas un style de judo très académique."

merci DO ... pour tous ces articles et témoignages !
quel plaisir , d'ouvrir ce forum et d'avoir autant de réactions sur notre actualité !!!
et on me disait que j'allais m'embéter !
que nenni !

et si ils t'embauchaient à l'EDJ ...

Riner: "Aucun regret"
Teddy Riner a tenu bon. Après avoir subi une grosse désillusion en s'inclinant en quarts de finale face à l'Ouzbek Abdullo Tangriev, le champion du monde et d'Europe en titre a terminé sur une bonne note, en s'offrant à 19 ans la médaille de bronze dans la catégorie des +100 kg. Le judoka français a dominé dans la petite finale le Géorgien Lasha Gujejiani par ippon sur immobilisation.

Teddy Riner a su se remobiliser pour s'offrir une médaille de bronze (Reuters). Troisième pour vos premiers Jeux, quel est votre sentiment ?
Je suis très content, ça a été dur, ça a été une grosse journée. J'ai une petite déception quand je perds le combat, car je n'aime pas perdre sur une pénalité, c'est énervant. Mais je me suis remis dedans et au bout il y a une médaille. J'ai 19 ans, je suis junior, en plus j'ai essayé, je n'ai aucun regret. Pour un junior, je m'en tire pas mal. On se remet au travail et on essaiera d'aller chercher sur la prochaine olympiade une autre couleur de médaille. Je sais que je dois encore travailler sur tout, pour être précis, fort, ne rien lâcher.


Ce combat perdu contre Tangriev, il vous reste en travers de la gorge ?
Disons qu'il a été malin et que les arbitres sont tombés dans le panneau. Je retiendrai d'ailleurs qu'il y a eu beaucoup d'erreurs d'arbitrage tout au long de la compétition, ça veut dire qu'il faut encore travailler pour être au-dessus de ça.

Que vous a-t-il manqué pour remporter ce combat ? Du vice, du métier ?
J'ai beaucoup appris de ce combat. La prochaine fois, ce sera à moi d'être un peu plus sur l'attaque. Mais je n'ai pas envie d'être un combattant qui a du vice et de la ruse. La prochaine fois, à moi de le mettre ippon et de ne pas dépendre des arbitres.

Qu'avez-vous dit à l'oreille du Géorgien Gujejiani quand vous l'avez immobilisé lors du combat pour la troisième place ?
Je lui ai dit: «Allez bats-toi». Il avait une douleur à l'épaule, je lui dis en anglais: «Lâche pas, fight fight, fight !» Je me suis excusé à la fin, parce que ce n'est pas de sa faute mais il est blessé.

Et que vous êtes-vous dit au moment de monter sur le tapis ?
Vous l'écrivez, hein ?: «Pose tes couilles sur le tapis.»

"J'étais un challenger"

Avez-vous quand même des regrets au final ?
Non, parce que j'ai tout essayé. Je ne suis pas d'accord avec les arbitres parce que c'est lui qui doit prendre un shido sur le combat, c'est pas moi, mais c'est derrière et je pense à mes vacances.

On vous a senti crispé ce matin ?
Pas crispé, j'étais surtout impatient que ça commence, j'avais la rage de vaincre. Il n'y avait pas énormément de stress, plutôt le trac de mal faire. C'était vouloir bien faire, ne pas avoir de regrets et être précis. A la fin du compte, ce que je retiens de cette journée, c'était plutôt ma deuxième journée (sic), où il faut tout lâcher et ne rien laisser passer. J'ai vécu deux journées en une, une un peu plus difficile le matin et une où j'étais relâché l'après-midi. Si je fais une prochaine olympiade, il faut tout lâcher.

Parce que vous doutez de votre présence dans quatre ans à Londres ?
On ne sait jamais ce qui peut arriver, une blessure c'est si vite arrivé, je préfère toucher du bois.

Vous visiez quand même l'or, non ?
Oui j'étais venu pour l'or, mais bon, c'est derrière, j'ai eu le bronze. Regardez Tmenov, il n'a rien, et c'est un grand champion, moi j'ai une médaille, je suis content.

Vous arriviez auréolé de vos titres de champion d'Europe et du monde, ce n'était pas pesant ?
Je peux vous assurer que quand je suis arrivé, je ne pensais pas du tout à mes titres, ça il faut le mettre derrière, c'est d'autres journées, j'étais un challenger. Il y a quatre mecs qui peuvent monter sur le podium, j'y suis monté.

"David, c'est un bon exemple"

Vous y êtes monté en brandissant une photo, peut-on savoir de qui était-elle ?
C'était mon meilleur copain, Fred Escalante (judoka également, victime d'une maladie, ndlr), je lui avais promis que j'allais chercher la médaille pour lui. C'est pour montrer à tout le monde qu'une maladie, c'est si vite arrivé, ça peut arriver à n'importe qui. Je suis très heureux qu'il soit monté avec moi sur le podium.

Vous avez ensuite discuté avec vos parents, qui étaient dans les tribunes, au téléphone, que vous ont-ils dit ?
Félicitations mon grand ! On est très fiers de toi !

Et qu'avez-vous pensé sur ce podium ?
J'avais le regard vide, j'étais content ! Je tiens à dédicacer cette médaille à tout le monde, mes coaches, ma famille, mes sponsors, tous ceux qui y ont contribué.

On vous a vu adresser un signe à David Douillet, que lui disiez-vous ?
Il me disait félicitations, il me disait de sourire un peu, il est content pour moi. C'est un grand champion, pour l'instant, je ne suis pas encore à sa cheville. C'est un bon exemple.

Qu'est-ce qui fait la différence entre les Championnats du monde et les Jeux ?
C'est que les petits pays ne lâchent rien, c'est tout le monde qui met sa vie.

Et entre vous et les deux qui vous devancent sur le podium ?
The next fight !

Le programme maintenant ?
Vacances ! A mon avis, vous me trouverez certainement avec un jet-ski ou un bateau dans les mains !

orange sports

Les judokas tricolores en ont terminé sur les tatamis pékinois. Avec quatre médailles, deux d’argent et deux de bronze, le bilan reste honorable et fait oublier le désastre athénien. Mais où est l’or ? Car c’est bien là le problème.

Après un parcours irréprochable, Lucie Décosse se présente pour la finale des moins de 63 kg en véritable patronne. Face à elle, la Japonaise Ayumi Tanimoto qu’elle a déjà battue lors des mondiaux 2005. Archi favorite, la Parisienne se lance dans ce qui aurait dû être son combat. Mais moins de deux minutes plus tard, elle se laisse surprendre par la Nipponne, championne olympique en titre. Décosse est expédiée au tapis sur ippon. Voilà un peu le scénario que semble avoir adopté la délégation tricolore pendant ces Jeux. Car comme Lucie Décosse, Teddy Riner aurait dû revenir avec de l’or autour du cou. Mais le grand gamin de19 ans s’est lui aussi fait surprendre et n’obtient « que » le bronze. Alors, à l’heure du bilan, le précieux métal brille par son absence.

« Il a manqué un champion olympique, c'est sûr, insiste Brigitte Deydier, la DTN de la fédération française. On aime bien les champions olympiques. L'objectif était de quatre médailles. Nous y sommes. Le bilan est correct mais un peu décevant par rapport aux espoirs, surtout car certains athlètes auraient pu mieux faire. Nous sommes un peu déçus, même si parfois, nous avons frôlé la performance. »

« J’ai l’impression d’être dans un cauchemar »

La responsable peut quand même se consoler avec l’argent de Décosse et le bronze de Riner. Car d’autres favoris ont chuté d’entrée. Comme Gévrise Emane, championne du monde en titre chez les de 70 kg, et Frédérique Jossinet, vice championne olympique en 2004 (- de 48 kg), toutes les deux éliminées dès le premier tour. « J’ai l’impression d’être dans un cauchemar et que je vais me réveiller, a déclaré Jossinet après seulement 47 secondes de combat. Je ne sais pas ce qui s’est passé. C’est la loi du sport et c’est moi qui en fais les frais aujourd’hui. »

Alors comment expliquer cet effondrement ? Première excuse avancée par les dirigeants : le statut de favori.

« Porter une telle étiquette s'est révélé être un handicap, expliquent-ils. A la fois pour les athlètes désignés comme tels, mais également pour leur adversaires, motivés comme jamais à l'idée d'affronter un champion. » A la décharge aussi des Français, l’émergence des « petites nations » rarement médaillées lors des échéances mondiales. « Elles sont plus présentes parce qu'elles ont un peu plus faim, analyse Brigitte Deydier. Même si nos athlètes français ont également cette envie de grimper sur un podium olympique. Il y a des pays où la réussite aux Jeux Olympiques est vraiment essentielle. »

Ces quelques désillusions ne doivent cependant pas faire oublier la médaille d’argent de Benjamin Darbelet (-66kg) et le bronze de Stéphanie Possamaï (-78 kg). Autant de récompenses qui font oublier le bilan des Jeux d’Athènes, mais qui reste bien loin des exploits de 1996 et 2000. Et si le judo n’était plus une des disciplines phares des athlètes Français ? Réponse dans quatre ans…

tout le sport

Champion olympique chez les légers (- 60 kg) aux JO de Moscou en 1980, Thierry Rey explique les possibles raisons de la défaite de Teddy Riner face à l'Ouzbek Abdullo Tangriev au troisième tour des Jeux Olympiques, vendredi. Le Président de la section judo du Lagardère Paris Racing regrette notamment l'inhibition du champion du monde français, et évoque un manque de discernement des juges lors de ce duel.

«Thierry Rey, comment analysez-vous la défaite de Teddy Riner ?
Il n'a pas eu la frousse ça c'est sûr. Je ne sais pas ce qu'il a eu. Mais il n'était pas du tout dans l'explosivité de son judo habituel. Il n'a pas montré les valeurs de combattant qu'on lui connaît. Il a été un peu en dedans. Je croyais qu'il avait réglé ce problème juste après le deuxième combat, qu'il gagne facilement.

On a eu l'impression qu'il a eu du mal à se libérer...
Je me demande s'il n'a pas été trop précautionneux. Il a fait très attention à ses gestes. Il a peut-être beaucoup gambergé sur le côté "on m'a étudié, on m'a découpé sous toutes les coutures, on a étudié mon judo, attention à ne pas me faire contrer". Mais à un moment donné il faut être généreux, il faut y aller.

On a vu le coach ouzbek jouer l'intox en demandant sans arrêt des pénalités...
Le gros souci a été ce manque de demande de moulinettes (pénalité infligée pour non combativité) côté français, alors que le coach ouzbek n'a pas cessé de faire le geste, même pendant les attaques de Teddy. A un moment donné, Riner était bien, en avance sur les attaques, même s'il ne marquait pas. Il a suffi de trois attaques -et encore, plutôt des mouvements ou des déplacements- de l'Ouzbek, pour user les juges qui se sont faits berner. On peut regretter ses aspects tactiques et psychologiques. Mais au-delà de tout cela, le Teddy Riner que nous connaissons aurait dû avoir la réponse technique avant.

Estimez-vous cette défaite logique ?
Non. Avant le golden score, les juges auraient pu sanctionner l'Ouzbek par un shido (pénalité), ça n'aurait pas été une honte. Pendant ces cinq premières minutes, Teddy a attaqué, il était en haraï-goshi, il avait la garde haute, il était bien installé... Mais il n'a pas osé s'engager.

Après cette grosse déception, pensez-vous qu'il se relèvera pour aller chercher le bronze ?
Oui. Mais il va falloir qu'il se libère surtout, qu'il fasse plus de judo. Le Brésilien Schlitter, 3e aux championnats du monde, a lui aussi été sorti. C'est les Jeux, chacun joue sa chance à fond. T'es à l'abri de rien. Teddy est plus fort que Tangriev au niveau judo, mais il s'est lui-même un peu mis dans la nasse en n'osant pas. C'est regrettable.

l'équipe Recueilli par P.B., à Pékin

elle est gonflée deydier de parler de benji

c'est bien elle qui en juin déclarait



Information L'Equipe : le judoka Benjamin Darbelet (26 ans), quintuple médaillé européen (dont l'or en 2003 en -66 kg), a été écarté de la liste des titulaires pour les Championnats du monde (qualificatifs pour les Jeux de Pékin), à Rio de Janeiro, du 13 au 16 septembre. Une sanction qui fait suite à un comportement jugé inacceptable par l'encadrement lors du stage de l'équipe de France, en Savoie, du 21 mai au 7 juin.
«Benjamin a enfreint les règles, résume David Douillet, le directeur du comité de sélection. Son implication n'a pas été celle qui convient à un international.» Du côté du néo-Levalloisien, le verdict n'est pas tolérable : «Je suis dégoûté. Patrick (Rosso, le responsable du secteur masculin) m'a trahi. Je ne veux plus travailler avec lui.»

En attendant de désigner un successeur à Darbelet, fin août (le choix devrait être fait entre Ould-Saïd, Larose et Berthelot), les Bleus perdent là leur atout numéro un. « Il fera son retour, synthétise Brigitte Deydier, la directrice technique nationale. Nous avons confiance dans le fait que Benjamin puisse revenir dans le droit chemin. Il suffit qu'il le veuille. Sur l'un des murs de mon bureau, il y a une phrase de Larbi (Benboudaoud, entraîneur national et champion du monde des - 66 kg en 1999) qui dit : ''Sans le comportement, la médaille n'a aucune valeur''. Tout est concentré dans ces mots. Encore une fois, nous comptons sur Benjamin et nous sommes persuadés qu'il peut briller à Pékin.»

Le Bilan tricolore :
2 médailles d'argent, une pour Benjamin Darbelet qui réalise un parcours superbe et l'autre féminine pour Lucie Decosse.
2 médailles de bronze avec Teddy Riner et Stéphanie Possamai
3 places de 5ème pour Dimitri Dragin, Barbara Harel et Yves-Matthieu Dafreville

Difficile de tirer un bilan de ces Jeux qui ne sont pas montrés très enthousiasment côté prouesses techniques.



Les Masculins
- 60 kg
1. CHOI, Min Ho (KOR)
2. PAISCHER, Ludwig (AUT)
3. HOUKES, Ruben (NED)
3. SOBIROV, Rishod (UZB)
5. DRAGIN, Dimitri
5. YEKUTIEL, Gal (ISR)
7. FALLON, Craig (GBR)
7. WILL, Frazer (CAN)

- 66 kg
1. UCHISHIBA, Masato (JPN)
2. DARBELET, Benjamin
3. ARENCIBIA, Yordanis (CUB)
3. PAK, Chol Min (PRK)
5. GADANOV, Alim (RUS)
5. SHARIPOV, Mirali (UZB)
7. CASALE, Giovanni (ITA)
7. EL HADY, Amin (EGY)

- 73 kg
1. MAMMADLI, Elnur (AZE)
2. WANG, Ki Chun (KOR)
3. BOQUIEV, Rasul (TJK)
3. GUILHEIRO, Leandro (BRA)
5. MALOMAT, Ali (IRI)
5. VAN TICHELT, Dirk (BEL)
7. BILODID, Gennadiy (UKR)
7. KANAMARU, Yusuke (JPN)

-81 kg
1. BISCHOF, Ole (GER)
2. KIM, Jae-Bum (KOR)
3. CAMILO, Tiago (BRA)
3. GONTIUK, Roman (UKR)
5. DAMDINSUREN, Nyamkhuu (MGL)
5. ELMONT, Guillaume (NED)
7. BURTON, Euan (GBR)
7. KRAWCZYK, Robert (POL)

-90 kg
1. TSIREKIDZE, Irakli (GEO)
2. BENIKHLEF, Amar (ALG)
3. ASCHWANDEN, Sergei (SUI)
3. MESBAH, Hesham (EGY)
5. DAFREVILLE, Yves-Matthieu
5. PERSHIN, Ivan (RUS)
7. KAZUSIONAK, Andrei (BLR)
7. SANTOS, Eduardo (BRA)

-100 kg
1. NAIDAN, Tuvshinbayar (MGL)
2. ZHITKEYEV, Askhat (KAZ)
3. GROL, Henk (NED)
3. MIRALIYEV, Movlud (AZE)
5. MATYASZEK, Przemyslaw (POL)
5. ZHORZHOLIANI, Levan (GEO)
7. HADFI, Daniel (HUN)
7. JANG, Sung-Ho (KOR)

+100 kg
1. ISHII, Satoshi (JPN)
2. TANGRIEV, Abdullo (UZB)
3. BRAYSON, Vidal (CUB)
3. RINER, Teddy
5. GUJEJIANI, Lasha (GEO)
5. RODAKI, Mohammad Reza Roodaki (IRI)
7. SCHLITTLER, Joao Gabriel (BRA)
7. TMENOV, Tamerlan (RUS)



les féminines
-48 kg
1. DUMITRU, Alina (ROU)
2. BERMOY, Yanet (CUB)
3. PARETTO, Paula (ARG)
3. TANI, Ryoko (JPN)
5. BOGDANOVA, Liudmila (RUS)
5. PAK, Ok Song (PRK)
7. CSERNOVICZKI, Eva (HUN)
7. HORMIGO, Ana (POR)

-52 kg
1. XIAN, Dongmei (CHN)
2. AN, Kum Ae (PRK)
3. HADDAD, Soraya (ALG)
3. NAKAMURA, Misato (JPN)
5. KALIYEVA, Sholpan (KAZ)
5. KIM, Kyung Ok (KOR)
7. CARRASCOSA, Ana (ESP)
7. HEYLEN, Ilse (BEL)

-57 kg
1. QUINTAVALLE, Giulia (ITA)
2. GRAVENSTIJN, Deborah (NED)
3. QUADROS, Ketleyn (BRA)
3. XU, Yan (CHN)
5. HAREL, Barbara
5. PEKLI, Maria (AUS)
7. BACZKO, Bernadett (HUN)
7. SATO, Aiko (JPN)

-63 kg
1. TANIMOTO, Ayumi (JPN)
2. DECOSSE, Lucie
3. WILLEBOORDSE, Elisabeth (NED)
3. WON, Ok Im (PRK)
5. GONZALEZ, Driulis (CUB)
5. HEILL, Claudia (AUT)
7. BARRETO, Ysis (VEN)
7. ZOLNIR, Urska (SLO)

-70 kg
1. UENO, Masae (JPN)
2. HERNANDEZ, Anaysi (CUB)
3. BOSCH, Edith (NED)
3. ROUSEY, Ronda (USA)
5. BOEHM, Annett (GER)
5. IGLESIAS, Leire (ESP)
7. ALVEAR, Yuri (COL)
7. MESZAROS, Anett (HUN)

-78 kg
1. YANG, Xiuli (CHN)
2. CASTILLO, Yalennis (CUB)
3. JEONG, Gyeong Mi (KOR)
3. POSSAMAI, Stephanie (FRA)
5. SAN MIGUEL, Esther (ESP)
5. SILVA, Edinanci (BRA)
7. PUREVJARGAL, Lkhamdegd (MGL)
7. WOLLERT, Heide (GER)

+78 kg
1. TONG, Wen (CHN)
2. TSUKADA, Maki (JPN)
3. ORTIZ, Idalys (CUB)
3. POLAVDER, Lucija (SLO)
5. DORJGOTOV, Tserenkhand (MGL)
5. KIM, Na-Young (KOR)
7. MONDIERE, Anne Sophie
7. RAMADAN, Samah (EGY)

Brigitte Deydier, la DTN de la fédération française, annonçait avant les JO un objectif de quatre médailles, dont une en or. Au final, les quatre récompenses olympiques ont été obtenues, mais sans titre. Elle tire un bilan «correct» au final, en soulignant l'émergence des petits pays sur une compétition «spéciale comme les JO» où la pancarte de favori est à double tranchant.

BILAN GLOBAL : «Correct»
«L'objectif était de quatre médailles. Nous y sommes. Il a manqué un champion olympique. C'est un bilan correct par rapport à l'attente. En revanche, il est un peu décevant par rapport aux espoirs, surtout car certains athlètes auraient pu mieux faire. Nous sommes un peu déçus, même si parfois, nous avons frôlé la performance. De la troisième à la cinquième place, il n'y a pas forcément grand-chose. Je suis satisfaite de l'engagement des athlètes. A la fois pendant la préparation et pendant les Jeux. Ils ont été sérieux. Après, certains ont peut-être voulu trop bien faire, à l'image de Gévrise Emane (+ 70 kg, championne du monde en titre, éliminée au premier tour). Elle a trop voulu contrôler et s'est retrouvée perturber par un élément d'arbitrage.»

L'EQUIPE DE FRANCE FEMININE : «Quand même une déception»
(1 médaille d'argent : Lucie Décosse/- 63 kg) - 1 médaille de bronze, Stéphanie Possamaï/-78kg)
«Deux médailles c'est quand même une déception par rapport au niveau de l'équipe. Cependant, nous voyons sur cette compétition que les ténors sont mal lotis. Aucune championne du monde n'a obtenu de médaille d'or. Des nations comme la Mongolie, la Corée du Nord ou encore le Kazakhstan, dont on ne voit pas les représentants en compétition, ont fait plus que tirer leur épingle du jeu. Je retiendrai néanmoins le bon niveau technique global des filles. Du moins pour celles qu'on a vues. Parce que Frédérique Jossinet (-52 kg, sortie au premier tour après 25'' de combat), bien sûr, on ne l'a pas vue. Mais que ce soit Barbara Harel (5e chez les - de 57 kg), Lucie Décosse (- 63 kg), Anne-Sophie Mondière (7e des + 78 kg), ce sont des filles qui ont démontré qu'elles savaient faire du judo. Stéphanie Possamaï (-78 kg) l'a fait en deuxième partie de journée seulement. Elle a subi un moment la pression. Elle a du mal à s'en défaire.»

L'EMERGENCE DES "PETITES NATIONS" : «Elles ont un peu plus faim»
«Elles sont plus présentes parce qu'elles ont un peu plus faim, même si nos athlètes français ont également cette envie de grimper sur un podium olympique. Il y a des pays où la réussite aux Jeux Olympiques est vraiment essentielle. Dans l'ensemble, en voulant trop bien faire, nous n'avons pas été suffisamment précis et combatifs.

LES JO, UNE COMPETITION A PART ? «L'engagement y est particulier»
«C'est une compétition spéciale, une sorte d'élément perturbateur. C'est une compétition longue, et l'engagement y est particulier. Cela dit, avoir déjà participé aux JO n'est pas forcément un gage de réussite, ni un élément essentiel dans la sélection d'un athlète français. La fraîcheur et la spontanéité peuvent également être des atouts.»

TROP DE PRESSION ? «Un premier tour aux JO est toujours très difficile»
«Un premier tour aux Jeux Olympiques est toujours très difficile. Lorsque vous montez sur le tapis, vous savez que vous avez des années de travail derrière vous. Ça pèse. Peut-être que Gévrise (Emane, championne du monde en titre des - 70 kg) aurait pu se libérer si elle avait réussi à passer un premier tour. C'est le judo. Quand on a perdu un match, on est très en difficulté.»

FAVORIS, AVANTAGE OU INCONVENIENT ? «Ça marche dans les deux sens»
«Porter une telle étiquette s'est révélé être un handicap dans les deux sens. A la fois pour les athlètes désignés comme tels, mais également pour leur adversaires, motivés comme jamais à l'idée d'affronter un champion. Souvent, ils ont joué le match de leur vie, et se sont démobilisés juste après. C'est comme cela que nous nous avons parfois été éliminés dès le premier tour, sans passer par la case repâchages.»

ET L'AVENIR ? «Il faut aller encore plus fort, plus vite»
«Pour l'instant, aucun remaniement de staff n'est envisagé. Nous allons faire un débriefing à chaud, puis à froid à Paris. L'olympiade repart. Nous avons lancé beaucoup de choses pour ces Jeux de Pékin. Je crois à la continuité. Si nous ne travaillons pas dans la continuité, ça ne sert à rien. Il faut arriver à mettre les athlètes en confiance dans une forme de travail, dans une prise de risques. Et cela prend du temps. Il faut aller encore plus fort, plus vite. Intensifier tous les secteurs de la performance. Il faut être bon partout. Physiquement, techniquement, ils sont bons. Tactiquement et mentalement, il y a beaucoup de progrès à faire.»

Recueilli par P.B, à Pékin.

Quelques chiffres :
2 : Comme le nombre de médailles d'argent décrochées par la France : Benjamin Darbelet (-66 kg), et Lucie Décosse (-63 kg)... Mais aussi de bronze, grâce à Stéphanie Possamaï (-78 kg) et Teddy Riner (+100 kg)
4 : Comme le classement de la France au nombre de médailles remportées. Elle pointe derrière le Japon (7), Cuba (6), et les Pays- Bas (5). Elle est à égalité avec la Chine.
11 : Comme le classement de la France au rang des médaillés. Le Japon, malgré un tournoi difficile, reste roi avec quatre médailles d'or.
25 : Comme le nombre de nations médaillées en judo aux JO de Pékin

EQUIPE FR

DO ... tu travailles à l'AFP ou quoi ?

je n'ai pas pu résister à reprendre cette réflexion de mon ami "hush" ( je sais qu'il ne m'en voudra pas )



"en plus de la sécurité effectivement trés dangereux
mais bon au rythme où on va qui s'en soucis???? respect de l'intégrité physique mais s'est quoi ce truc?

il va falloir que les instances se bougent, voir pour les décideurs qu'ils remétent un peu le kimonos régilièrement, et les russes feraient bien aussi de revoir leur copie car ils font 0 médailles sur ces jeux à vouloir emmerder les japs pour qu'ils ne fassent pas leur judo (en fait le judo tout simplement comme on devrait tous le pratiquer) et que l'ont bloque pour monopoliser quelques médailles et bien ils sont toujours les premiers et la russie ramasse rien du tout! et pourtant ils ont eu de bon technicien même si certains étaient physique ils utilisaient encore des mouvements de judo, je ne comprends pas pourquoi ils s'égarent eux aussi???????

en fait le judo bucheron ne fonctionne pas encore totalement mais l'arbitrage est à l'ouest et en grande difficulté pour ce niveau de compétition

pour illustrer ces deux arguments jetez un oeil sur ce combat

le grand n'importe quoi!!! c'est à qui arrache qui ? et.......... surprise surprise!

C'est là aussi au jeux de pékin

http://www.judovision.org/?p=1798





regardez moi ce super combat
lamentable l'américain fait une vraie bagarre de chifonnier et c'est le japonais qui se fait pénaliser!

toutes les attaques de l'américain sont bidons et les arbitres n'y vioient que tu feux!
en plus sur un plaquage il essaie de tordre le japonais dans tous les sens
vraiment n'importe quoi!

si le judo continue sur cette voie on est pas sortie de l'auberge!

où c'est moi qui est à coté de la plaque

mais ce judo ne m'interesse vraiment pas du tout et on en a vu un paquet dans ce style!

http://www.judovision.org/?p=1747

Salut à tous. Dans notre beau pays le budget annuel pour les sports est en diminution depuis plusieurs années.Les responsables de club s'arrachent les cheveux pour toucher un peu d'argent avec le CNDS. Si la France rapporte autant de médailles qu'il y a 4 ans, pourquoi les politiques augmenteraient-ils le budget ? Tant que de nombreux sportifs miséreux se défonceront pour une éventuelle médaille, les politiques diront toujours: TOUT VA TRES BIEN MADAME LA MARQUISE.!!!!!!!
Je souhaite qu'un maximum de sportifs français rapporte des médailles, mais je suis contre le calcul par pays, qui est fait pour mettre en valeur les gouvernements....Bonne reprise sur les tatamis.

En géorgie, le vainqueur des JO gagne 460 000 euros, c'est vrai que la géorgie n'a pas non plus 50 médaillés. Pour l'instant 3 méd, dont 2 titres!

galinette a écrit:

regardez moi ce super combat
lamentable l'américain fait une vraie bagarre de chifonnier et c'est le japonais qui se fait pénaliser!

toutes les attaques de l'américain sont bidons et les arbitres n'y vioient que tu feux!
en plus sur un plaquage il essaie de tordre le japonais dans tous les sens
vraiment n'importe quoi!

si le judo continue sur cette voie on est pas sortie de l'auberge!

où c'est moi qui est à coté de la plaque

mais ce judo ne m'interesse vraiment pas du tout et on en a vu un paquet dans ce style!

http://www.judovision.org/?p=1747

J'ai honte ! Où cet arbitre a vu une non combativité du japonais ? Surtout en ne voyant pas les fausses attaques de l'américain.
Je reconnais bien volontiers, qu'il y a des erreurs dures à accepter comme telles !
Mais admirez l'attitude du japonais. Pas une once d'irrespect, ni envers l'arbitre ni envers son adversaire. Droit jusqu'au bout, jusque dans la défaite.

guy carlier qui parle des jeux ...

http://www.lepost.fr/article/2008/08/19/1247085_jo-pekin-le-billet-de-guy-carlier-19-08-08.html


http://www.lepost.fr/article/2008/08/19/1246861_holtz-vs-carlier.html


Je pense que c'est bon qu'il y ait un contrepoids comme Carlier.

... et çà lui va bien...

Les JO c'est tout le monde est beau tout le monde est joli... Faut savoir faire la part des choses.

Pour l' Equipe: ils sont de plus en plus minables. Après avoir pendant des décennies caché la vérité du dopage dans le cyclisme, ils placent des banderilles un peu partout , histoire de vendre du papier. Nul. Ou sont les véritables journaliste, les enquètes, la vérification des sources ?
L'Equipe veut concurencer Voici et France Dimanche?

PAPY ...
es tu un im posteur ?
as tu voulu me piquer "mon " carlier ?
tu l'a effacé à temps ! lol

tmenov a écrit:

guy carlier qui parle des jeux ...

http://www.lepost.fr/article/2008/08/19/1247085_jo-pekin-le-billet-de-guy-carlier-19-08-08.html


http://www.lepost.fr/article/2008/08/19/1246861_holtz-vs-carlier.html


Je pense que c'est bon qu'il y ait un contrepoids comme Carlier.

... et çà lui va bien...

Les JO c'est tout le monde est beau tout le monde est joli... Faut savoir faire la part des choses.

Pour l' Equipe: ils sont de plus en plus minables. Après avoir pendant des décennies caché la vérité du dopage dans le cyclisme, ils placent des banderilles un peu partout , histoire de vendre du papier. Nul. Ou sont les véritables journaliste, les enquètes, la vérification des sources ?
L'Equipe veut concurencer Voici et France Dimanche?

J'appréciai modérément G. CARLIER, mais je dois dire que ses commentaires sur les JO sont excellents et même meilleurs que ceux d'un bon nombre de Journalistes Sportifs

bon , je préfère ! lol
j'aime pas les voleurs de posts ! lol

illiadis a écrit:

bon , je préfère ! lol
j'aime pas les voleurs de posts ! lol

ouais .........
moi , itou !

tmenov a écrit:

PAPY ...
es tu un im posteur ?
as tu voulu me piquer "mon " carlier ?
tu l'a effacé à temps ! lol

Oui je m'étais rendu compte que j'étais à coté de la plaque et que mon lien faisait double emploi avec un des tiens que je n'avais regardé

P.... les mecs vous postez plus vite que votre ombre

papy a écrit:

tmenov a écrit:

PAPY ...
es tu un im posteur ?
as tu voulu me piquer "mon " carlier ?
tu l'a effacé à temps ! lol

Oui je m'étais rendu compte que j'étais à coté de la plaque et que mon lien faisait double emploi avec un des tiens que je n'avais regardé

nous on t'aime , et on te pardonne tout , et puis avec l'age ...
hihihi

papy a écrit:

P.... les mecs vous pstez plus vite que votre ombre

papy ... le disco ...
c'est un rapide ! tu le sait bien !