Procédons par ordre 1, vous me demandez si je suis 7ème dan depuis longtemps. En fait je suis 7ème dan au Syndicat des Enseignants Professionnels de Judo et de Jiu-Jitsu depuis 1998.
2, lors de la dernière promotion fédérale, la CSGDE de la FFJDA m’a promu à ce même grade.
Notre organisation professionnelle, le SNEPJ, est en conflit concernant les grades d’avant la loi du 15 juin 1999, avec la fédération. Ce conflit est entre les mains de la justice et n’est pas encore terminé, aussi il ne m’était pas possible d’accepter ce grade sans avoir l’impression de lâcher mes amis.
Monsieur J.L. ROUGE a accepté de me recevoir et a très bien compris ma position. J’ai donc adressé le courrier qui suit à la commission des grades. Point.
PARIS le 13 décembre 2007
Pierre LE CAER
21, rue de la Chapelle
75018 PARIS
A
Monsieur le Président et MM les Membres
De la CSGDE de la FFJDA
21/25 av. de la Porte de Châtillon
75014 PARIS
Monsieur le Président,
Messieurs les Membres de la Commission Spécialisée des Grades et Dan Equivalents,
J’apprends, ce jour, par le courrier que vous m’avez adressé le 11 courant, ma nomination au rang de 7ème dan. J’en suis très honoré et vous en remercie vivement.
Toutefois, vous n’êtes pas sans savoir que le Syndicat National des Enseignants Professionnels de Judo, organisation professionnelle à laquelle j’appartiens, vous à transmit pour homologation, une liste de grades décernées avant la parution de la loi du 15 juin 1999. Mon nom y figure parmi bien d’autres.
Ce contentieux est en cours de règlement devant les juridictions compétentes, aussi je ne tiens pas à changer ma position par rapport aux personnes avec qui je lutte pour la défense de nos droits. J’avais d’ailleurs signalé ma position à la commission administrative de la CSGDE du temps où j’y participais, et je pensais que les membres de cette commission en avaient bien pris note.
Au point où en est l’évolution de ce dossier, et n’ayant encore épuisé toutes nos voies de recours, laissons la justice faire son travail..
Certes, à nouveau je dois vous remercier pour la reconnaissance de mon niveau d’étude, et je pense, que n’importe lequel d’entre vous ne lâcherait pas, plus que moi, ses amis dans l’adversité.
C’est donc avec grands regrets que je vous demande d’annuler cette promotion.
Monsieur le Président, messieurs les Membres de la CSGDE, chers amis, je vous assure de mon plus grand respect et vous serre la main bien cordialement.
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